Alumni - Theresa Barlett : la valeur ajoutée d'étudier à l'étranger

Mis à jour le 14/10/2021
Image
interntional_alumni

En visite à l'EPF Sceaux, Theresa Barlett (Promotion 2003) revient 15 ans après sur l'importance de l'ouverture internationale dans le cadre des études d'ingénieurs. Au-delà de l'avoir aidée sur le plan personnel, cela a été une manière de booster sa carrière. Face à un marché de l'emploi en constante évolution, les candidats se doivent de se démarquer pour capter l’attention des recruteurs en quête de parcours variés.

De l'Embry-Riddle Aeronautical University à l'EPF Ecole d'Ingénieur-e-s

"Je fais partie de la promotion 2003 du programme de double-diplôme entre Embry-Riddle Aeronautical University et l’EPF. J'ai découvert le programme dans mon université d'origine grâce à un autre étudiant qui l'avait déjà suivi et qui en vantait les mérites. Pour moi, à ce moment, c’était plus qu’une bonne idée de venir étudier en France. C'était censé être juste pour un semestre, mais j'ai fini par rester une année complète. J'ai commencé par le programme de cours de langue en été, ce qui m'a beaucoup aidé lorsque j’ai commencé à suivre les cours en septembre. Je suis arrivée en dernière année du cycle licence puis j'ai intégré en 4ème année la majeure Aéronautique & Espace. Pour le dernier semestre de la 4ème année, je suis allée aux États-Unis avec deux autres étudiants français faisant le programme complémentaire."

Un parcours qui rassure les recruteurs

"Les étudiants ont été très gentils et serviables avec moi pendant mon apprentissage de la langue et de la culture française. Les classes ici sont très différentes de celles des États-Unis. Là-bas, vous devez choisir chaque année les cours que vous voulez suivre et vous battre pour avoir une place. Alors qu'ici le programme est adapté à la classe dans laquelle vous êtes. J'ai eu une très bonne expérience globale à l’EPF. J'ai appris à être persévérante car toute ma formation était dans une langue différente de la mienne.

Après l’EPF, j'ai été embauchée très rapidement. Mon tout premier Responsable, lors de l’entretien, a été faciné en découvrant mon CV par le fait que j'avais étudié en France. Il a été très sensible à l’effort que cela représentait d’être allé étudier dans un pays différent et d’avoir suivi des cours dans une autre langue. Pour les recruteurs, cela en dit beaucoup sur la personnalité du candidat et sur sa capacité à s’adapter et à apprendre rapidement ".

Un-e ingénieur-e durable et polyvalent-e

"Mon tout premier poste consistait à travailler sur une navette spatiale américaine. Démontrer que l’on est en mesure d’apprendre vite et de s’adapter à son environnement est certainement aussi important que ce que l’on apprend à l’université. Mon expérience à l'étranger a permis de donner à mon employeur un aperçu des compétences que j’ai eu à développer et à mobiliser afin de réussir mes études dans une autre langue. Aujourd’hui, je travaille toujours en tant qu'ingénieure mais dans le domaine des systèmes hydrauliques, ce qui est un peu différent de mon précédent poste. Pour ce nouvel emploi, les recruteurs ont aussi bien été attirés par mes facilités d’adaptation et d’apprentissage que par mes compétences déjà acquises. Je suis heureuse aujourd’hui de dire que je suis une ancienne élève de l'EPF !"

Découvrez d'autres actualités