Alexandre KHALFALLAH (P2022) raconte son échange à l’Université Johns-Hopkins (Baltimore, États-Unis)

Expérience internationale enrichissante et approche pédagogique différente, Alexandre revient sur son expérience à l'Université Johns-Hopkins aux États-Unis après être passé par le diplôme d'ingénieur généraliste de l'EPF.
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Alexandre KHALFALLAH (P2022) raconte son échange à l’Université Johns-Hopkins (Baltimore, États-Unis)

Un départ à l'international pour se spécialiser

Suite à mes études à l’EPF au sein du programme ingénieur généraliste et de la majeure Ingénierie du Numérique, et à une spécialisation en cybersécurité grâce au partenariat avec l’Université Paris-Saclay, je voulais continuer d’approfondir mes connaissances en cybersécurité. J’ai eu la chance d’être accepté à l’Université Johns-Hopkins, aux États-Unis, qui fait partie du top 15 des universités mondiales. Grâce à cette expérience, j’ai découvert le computer forensic, l’informatique légale, qui consiste en la recherche de preuves de crimes sur des ordinateurs et la réponse à incident. Cette expérience m’a permis de confirmer ma voie et mon choix de spécialisation.

Changement de culture et approche pédagogique complémentaire

La pédagogie aux États-Unis est très différente de celle en France. Les cours sont choisis par les étudiants parmi une liste, ce qui permet d’avoir un profil unique à chacun et adapté à ses besoins et son projet professionnel.

De même, les études aux États-Unis sont très orientées sur la recherche et très peu sur l’industrie. Cela amène un mode d’évaluation différent basé sur la rédaction et la lecture d’articles scientifiques. Ayant déjà abordé l’industrie lors de mes études à l’EPF, j’ai beaucoup apprécié cette nouvelle approche que je trouve complémentaire pour ma formation. Au cours de cet échange à l’international, j’ai ainsi publié des articles scientifiques et travaillé dans un laboratoire sur la sécurité des satellites.

 

Vous pouvez voir un aperçu de mes travaux sur ResearchGate

 

Avec la publication d’articles scientifiques, la participation à des conférences sur les satellites a été le point d’orgue de mon échange à l’Université Johns-Hopkins. Par la suite, j’ai intégré des groupes de travail sur la normalisation de la sécurité des satellites. Aujourd’hui, cet échange continue d’avoir un impact positif sur ma carrière avec l’ouverture d’opportunités professionnelles.

Je suis revenu de cet échange avec des connaissances techniques, un réseau à travers le monde et une idée précise de mon futur parcours et de ma spécialisation, des articles scientifiques publiés à mon nom et une expérience professionnelle dans la sécurité des satellites. Je recommande à tous les étudiants de tenter l’aventure de l’échange international.

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