L’impression 3D métallique s’installe au Techlab de l'EPF

Mis à jour le 14/10/2021
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Une nouvelle chaine de Fabrication Additive 3D vient d’être installée au Techlab de l’EPF Sceaux. Elle permettra aux élèves d’avoir accès à un nouveau type d’impression et de leur confier de nouveaux projets d’industriels avec un encadrement par une équipe pédagogique dédiée.

Le Techlab de Sceaux offre aux étudiants du matériel dédié à la recherche, à l’enseignement et au prototypage pour mener à bien leur projet d’ingénierie. En complément d’un Découpeur Graveur et d’Imprimantes 3D Polymères déjà présents sur le site, la chaîne de Fabrication Additive 3D métallique vient renforcer les outils pédagogiques à disposition de nos élèves.

Qu’est-ce que la Fabrication Additive 3D métallique ?

Depuis 1989, l’association Mécamat tient son colloque national annuel à la fin du mois de janvier. Lors de ces colloques, un état de l'art exhaustif de quelques thématiques qui touchent à la mécanique et aux matériaux est proposé. Cette année, l’EPF a participé au colloque AUSSOIS 2020 qui s’est déroulé du 20 au 24 janvier dernier à Aussois (Savoie). La problématique des « contraintes résiduelles : de nouveaux outils pour de nouveaux défis » a été abordée avec plusieurs sections d’exposés présentés par plusieurs chercheurs spécialistes nationaux de la « recherche académique » et de la « recherche industrielle » françaises avec la présence de plusieurs industriels (CEA, Safran, EDF, ONERA, PSA…).

À cette occasion, Mahdi CHEMKHI, enseignant-chercheur à l’EPF et ICD/lasmiss (UTT), sur le campus de Troyes, a pu présenter les derniers résultats de recherche obtenus sur la machine de Fabrication Additive 3D métallique « Metal X de Markforged ». Une session riche en échanges et en rencontres avec plusieurs chercheurs très intéressés par cette nouvelle technologie acquise par l’EPF.

L'exposé de Mahdi CHEMKHI portait surl’effet des différents paramètres de fabrication additive sur les contraintes résiduelles et le comportement mécanique des pièces en acier inoxydable martensitique 17 4PH issues de l’imprimante 3D Metal X de Markforged . Ce congrès fut l'occasion de présenter également une partie des travaux réalisés par M. SADDOUK, stagiaire (financé par Troyes Champagne Métropole) au sein du campus de Troyes, concernant les propriétés mécaniques et la précision géométrique des pièces issues de l’imprimante métallique en fonction des différents paramètres du procédé. 

La participation de l’EPF à ce colloque ainsi que les différents échanges effectués ont permis d’étendre la notoriété de l’école sur le plan académique et également de mettre en avant les différentes actions menées par l’EPF dans le domaine des procédés additifs non seulement en recherche, mais également comme support à l’apprentissage des élèves ingénieurs (notamment, l’action dédiée à la formation en fabrication additive par la FabAdd-Académie).

"Jusqu’à présent, l’impression métallique était menée dans des atmosphères très contrôlées, avec beaucoup de précautions, parfois contraignantes pour les utilisateurs", souligne Mahdi CHEMKHI. "Les deux nouvelles technologies innovantes d’impression 3D métallique (des deux fabricants Markforged et Desktop Metal), récemment acquises par l’EPF, rendent l’impression 3D métallique plus rapide tout en diminuant les coûts de fabrication, plus accessibles avec un processus propre et moins dangereux, ce qui est idéal dans un cadre éducatif."

Pour plus d'informations, contactez Cédric ZACCARDI,
enseignant-chercheur à l'EPF, à l'adresse : cedric.zaccardi@epf.fr

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