Les élèves de l’EPF terminent 2ème du Défi Ingénieurs de la SNCF et s’envolent en Australie

Mis à jour le 14/10/2021
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Une équipe composée de 5 étudiants de l’EPF de Sceaux & Montpellier s’est hissée à une très belle 2ème place du serious game « Défi Ingénieurs », organisé par la SNCF autour de la mobilité de demain. A la clé : un voyage en Australie pour chacun d’entre eux.

Pour la troisième année consécutive, la SNCF a mis les élèves ingénieurs au défi d’un serious game, autour d’un challenge « Défi Ingénieurs, destination fufur » réparti en 2 étapes.

Une première sélection en ligne

La première phase de sélection de 4 mois a réuni 180 écoles et universités qui se sont affrontées en ligne jusqu’à fin avril pour relever 5 défis conçus par les ingénieurs SNCF eux-mêmes en lien avec la mobilité de demain :

  • Impression 3D : modéliser une pièce de maintenance
  • Concept train : imaginer le Transilien du futur
  • Robot porte-bagages : gérer une robotique dotée d'intelligence artificielle
  • Gestion des sillons : gérer des flux de voyageurs en gare
  • Smart grid : créer sa propre énergie pour faire circuler les trains sur des distances toujours plus grandes

Chacun de ces défis impliquait de résoudre individuellement en ligne des problèmes de plus en plus complexes, dans un univers futuriste associant robots et big data. Suite à cette première étape, les cinq meilleurs élèves des 9 meilleures écoles étaient sélectionnés pour la finale le 24 juin dernier, au siège de la SNCF.

Pour l’EPF, l’équipe finaliste était composée de Thomas Cazor (4A Energie Montpellier), Rayen Frigui (2A Sceaux), Elise Gayet (4A TIC Sceaux), Marion Michaut (4A TIC Sceaux) et Iris Pichon-Pharabod (3A Sceaux).

Une finale en 2 temps

Après une matinée consacrée à la découverte du Groupe SNCF et de ses enjeux, les équipes ont eu 2 heures pour trouver une solution innovante à une problématique : « comment trouver sa/une place plus facilement dans les transports » ou « comment voyager plus facilement avec des bagages encombrants ».

Suite à un tirage au sort, l’équipe EPF a travaillé sur la première problématique.

Leur projet ? Mieux répartir les voyageurs dans un train à l’aide de capteurs et d’énergie piézoélectrique. "Nous sommes partis du constat que souvent on monte dans un wagon qui est plein à craquer et on remarque en descendant que 2 wagons plus loin ils étaient tous vides.  Nous avons donc imaginé installer des capteurs aux portes des wagons comptabilisant le nombre de personnes montant ou descendant, pour connaître la densité de voyageurs par wagon.

Pour informer les usagers, nous avons pensé installer sur les quais, juste derrière la bande pour les malvoyants, des LEDS changeant de couleur en fonction de l'espace libre dans le wagon. Et dans un souci d’économie d’énergie, ces LEDS seraient alimentés par énergie piézoélectrique et utilisant des capteurs se trouvant sur le quai (mécanisme transformant l'énergie d'une compression en énergie électrique). Les usagers eux-mêmes alimenteraient donc ces LEDS !" précise Rayen Frigui.

A la suite des 2 heures de réflexion, l’équipe de l’EPF a présenté son projet à un jury pendant 10 minutes et termine à une très belle 2ème place de ce challenge !

À la clé pour les peufiens : un voyage d’une semaine en Asutralie, et plus particulièrement à Melbourne, où la SNCF exploite le réseau de tramway (l’un des plus grands au monde).

"C'était mon premier concours de ce type et c'est une expérience vraiment enrichissante parce que j'ai dû travailler avec des élèves plus âgés et que je ne connaissais pas mais ça s'est très bien déroulé !  Et puis, c'était aussi une grosse opportunité pour se faire des contacts et j'espère avoir réussi à tirer mon épingle du jeu !" ajoute Rayen.

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