L'Estonie, une autre façon d’appréhender le numérique

Mis à jour le 14/10/2021
Image
estonie_actu

Du 9 au 11 mai, Stefan Seiler, Responsable du Département International de l'EPF s'est rendu en Estonie afin de représenter la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d'Ingénieurs (CDFI) aux côtés de la Conférence des Grandes Écoles (CGE) et de la Conférence des Présidents d'Université (CPU).

Conviée par le MEDEF, l'EPF découvre l'Estonie et son environnement propice à l’innovation pédagogique. Un pays qui parait bien plus avancé que la France en matière de transformation numérique et digitale. Les participants ont notamment visité l'Université de Tallinn et son Mektory des techlabs, des incubateurs de start-up...

Des bonnes pratiques du numérique

L'Estonie semble gérer de façon totalement différente la révolution numérique notamment en ce qui concerne le Big data. Sujet encore sensible en France, le pays voisin n'est pas du tout réfractaire à la collecte de données, bien au contraire, la vie quotidienne des citoyens serait facilitée dans bien des domaines. Par exemple, une administration de l'Etat ne vous demande qu'une seule fois un document et n'a plus jamais le droit de vous le redemander puisqu'ils sont censés tout centraliser. Aussi, en tant que ville hyper connectée le WIFI est accessible à tous, tout le temps. Enfin, le pays assure que grâce à son avancée digitale, créer sa strat-up ne prendrait que 20 minutes sur internet.

Le culte de la créativité

La créativité se stimule dès l'école primaire en Estonie où les élèves suivent des cours dédiés à l'innovation et au codage. L'esprit entrepreneurial est encouragé,  les échecs ne sont pas montrés du doigt. C'est un vrai mode de vie à la façon de "Google" où l'environnement de travail est construit et pensé de manière à préserver le bien-être de chacun et à améliorer la productivité.

Quels liens avec l'EPF ?

Des accords sont mis en place afin de promouvoir mutuellement des programmes et développer les offres de destinations pour les étudiants des deux pays.

  • Ces accords vont offrir de nouvelles possibilités d'échanges universitaires pour les étudiants de l'EPF, notamment pour la future majeure Ingénierie et Santé.
  • Le Master "Innovation, Creation & Entrepreneurship" est aussi totalement en adéquation avec les aspirations du pays partenaire
  • Le partage des bonnes pratiques, notamment en ce qui concerne la démocratisation du "big data"
  • L'EPF lance cette année une Summer School, 100% en anglais, permettant à des étudiants étrangers de découvrir les études d'ingénieur-e-s "à la française".

Cette expérience a convaincu Stefan Seiler qui encourage vivement tout étudiant et enseignant à découvrir ce pays plein de ressources et d'enseignements.

Découvrez d'autres actualités